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Résumé :
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Phénomène de civilisation commun aux théâtres masqués d'Asie et d'Europe, le masque a connu des temps forts suivis de longues éclipses dans les représentations théâtrales du monde occidental, alors que l'Orient assistait à la permanence de certaines traditions archaïques. Si le masque peut être présenté pendu au mur, il ne vit vraiment que sur l'acteur. Mais comment le masque va-t-il s'inscrire sur le visage ? Comment l'acteur va-t-il voir, respirer, parler, jouer avec ce masque qui possède déjà, en tant qu'objet, une expression qui lui est propre ? Porter un masque va impliquer un certain nombre de contraintes physiques. Celles-ci vont entraîner la création de différents types de masques : masques dissymétriques, demi-masques, masques sur tige. Alain Gauvreau nous permet de redécouvrir les impénétrables masques antiques, de retrouver avec Sartori la fabrication des masques et les gestes des acteurs de la « commedia dell arte », de poser un autre regard sur le « Bread and Puppet Theatre » et sur les «Mummenschanz », mais aussi d'approcher les rites du Barong balinais, les danses masquées de Corée ou de Java, les rituels du Kolam cinghalais ou du Nô japonais.
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